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 Nemuru, l'assassin de la paix

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3 participants
AuteurMessage
Shinkirou Nemuru

Shinkirou Nemuru



Carte d'Identité Shinobi
Affinités: Raïton/Suiton/Katon
Âge Perso: 22

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MessageSujet: Nemuru, l'assassin de la paix   Nemuru, l'assassin de la paix Icon_minitimeVen 24 Avr - 0:17

Hors-RPG:

Prénom: Mystère
Age:18
Département/Pays:Belgique, Bruxelles
Loisirs:Manga, RP, glander, Videogames
Comment avez connus le forum ?Leck a tapé le lien sur son mess perso (MSN)
Connectivité (0/7) ? entre 6 et 7

RPG:

Nom & Prénom: Shinkirou Nemuru
Age:26
Descriptions Physiques (10 lignes minimum):
Lorsque je me regarde dans un
miroir, je vois un jeune homme d’une vingtaine d’année. Mes cheveux blancs
recouvrent mon crâne. Ils sont lisses, fins et légers. Une mèche assez large recouvre
mon œil gauche, sans altérer ma visibilité. Lorsque je cours, ils restent en
arrière, me laissant le champ libre à ma course. Plus bas, des sourcils blancs
et fins, presque invisibles. Mon front est lisse et sans imperfections. Mes
arcades sourcilières sont plutôt proéminentes, mais elles ne m’amochent pas.
Cependant, elles assombrissent mes yeux bleus. Parlons de ses yeux. Ils ont
souvent l’air endormis, inexpressifs. De légers cernes sont en dessous, me
donnant un air fatigué. Mais j’aime mes yeux. Akisa les aimait aussi. Plus bas,
un nez droit et viril trône là où il doit trôner. Il n’est pas fin mais pas

énorme non plus. Et pour finir, au dessus d’un long menton triangulaire, mes

fines lèvres siègent, abritant une dentition jaunie par le tartre et l’âge. Je
ne me promène pas avec une brosse à dent. Et puis elles ne sont pas si jaunes
que ca. Ca ne jure pas avec mon teint blanchâtre.

Mon tronc et mes bras. Mes
muscles sont assez fins, et très légèrement dessinés. Je n’aime pas ces gars
musculeux et frimeurs. Puis on m’imagine difficilement avec soixante
centimètres de tour de biceps. Je porte un T-shirt rouge qui me colle
légèrement à la peau. Il est fait de plusieurs lambeaux du même tissu, cousus
entre eux par du fil ocre jaune. Par-dessus, sur les flancs et dans le dos, une
sorte de gaine en cuir me sert à dissimuler mes couteaux de combat. Pour cacher
tout ca, je porte un long manteau de cuir bleu nuit. Elle se ferme avec de
grands boutons à la couleur bronze. Le symbole de la fraternité dans laquelle
j’étais y est représenté, en relief. Sur les épaules, ce même symbole est brodé
avec du fil rouge. Dans le dos, une languette de cuir, plus épais que le
manteau, me sert à glisser mon katana. L’espace est assez large pour laisser
passer le fourreau jusqu’à dix centimètres au dessus de la garde. Sur la
poitrine, plusieurs pochettes sont cousues, me permettant de dissimuler
quelques rouleaux, objets et compagnie. Un peu à la manière des uniformes
chuunin. L’intérieur de cette veste est doublé par du velours rouge.
Généralement, je relève mes manches pour me sentir plus à l’aise.

J’ai la chance de ne pas avoir
un gros cul. Il est même plutôt plat. C’est un détail vaniteux sur mon
apparence auquel j’attache de l’importance. Du moins chez moi. Je porte un
pantalon en jean bleu nuit, comme ma veste, attaché aux hanches par de
multiples ceinturons en cuir. La plupart sont pour le style. L’un d’eux me sert
à tenir plusieurs couteaux de jet, tandis qu’un autre me sert à tenir ma
pochette fourre-tout de ninja, laquelle se trouve sur mes reins, masqué par le
pan de ma veste. Le jean est plutôt ample et souple, et est serré par des
bandes noires au niveau des chevilles. Des sandales ninja sombres laissent
découvrir mes orteils. Je dois avouer que je préfère des bottes en cuir, mais
bon, c’est plus pratique. Grâce à des années de marche, mes jambes sont
robustes, et bien musclées. Je n’utilise pas de chakra pour courir
généralement, sauf quand je dois me déplacer rapidement.

Descriptions Mentales (10 lignes minimum):

Justicier au grand cœur ?
Ouais, ca me va bien. Je suis un gars fort impulsif qui réagit au quart de
tour. Je me laisse facilement emporter par la colère, et je suis souvent
dépassé par ces crises. Il vaut mieux ne pas se trouver sur mon chemin lorsque
je pète un plomb. Mais je sais me contrôler dans la majeure partie des cas. Hormis ce détail, je suis quelqu’un de très gentil et très
attentionné avec les personnes qui me sont chères. Les voir heureuses me suffit
à me donner le sourire. D’ailleurs, je souris assez souvent. J’aime rire et
faire rire. Tout est prétexte à l’humour chez moi, même les situations
désespérées. J’ai aussi un sens de la répartie assassin. Il me suffit d’une
perche et je la saisis immédiatement. Hum… J’ai du mal à me décrire ainsi. Ben
tiens, un autre point. Je suis assez réservé. Je n’aime pas dévoiler ma vie
depuis que je me suis fait abusé par cet enfoiré. J’ai un mal fou à faire
confiance aux autres. Cependant, j’ai un talent incroyable pour deviner les
gens. Il ne faut pas beaucoup de temps pour comprendre la personnalité des
autres et agir en conséquence.

Je suis quelqu’un de très
dynamique, ayant un besoin constant de bouger. Enfin quand je suis réveillé.
J’aime bien flâner et glander, bien que je ne sois pas en droit à me le
permettre. D’ailleurs, je suis assez intransigeant avec moi-même. Je ne peux
laisser la place à la moindre imperfection. Je dois toujours en faire plus et
toujours mieux. Lorsque je prête une importance à quelque chose, cela doit
absolument être parfait. Mais je suis assez flemmard alors je prends mon temps.
Je suis fort patient, surtout avec les enfants et mes victimes. Je peux rester
des heures perché sur un haut point à attendre ma cible.

Ah ouais. Je suis un grand gourmand.
Je ne prends jamais le temps de goûter la nourriture. J’avale sans chercher à
savoir ce que je mange. Et puis quand je mange, c’est rapide. C’est à la
vitesse de l’éclair qu’un restaurateur voit son bol se vider. J’adore cuisiner
en plus de cela. Ca m’occupe. Et puis je suis assez doué, mais plutôt distrait.
Il m’arrive souvent de laisser brûler quelque chose. Ce dont je raffole le
plus, ce sont les Mame Daifuku. Si l’on m’en présente en échange d’un service,
aussi peu scrupuleux soit il, je m’exécuterai sans demander mon reste. Mais il
faut y mettre le prix. Akisa savait super bien les faires. Une recette
incopiable.

J’ai mes principes aussi. Je
suis quelqu’un de très respectueux, pour autant que l’on me respecte. J’aime
aussi apprendre, peu importe le domaine. Et puis je sais mettre à profit mes
connaissances. On m’a souvent pris pour un génie. Seulement je n’ai pas un QI
si extraordinaire. C’est juste que je sais me servir de ma tête. Mes relations avec le sexe opposés sont assez mauvaises. Déjà avec Akisa c'était pas de la tarte...J'ai du mal à m'exprimer quand je vois une fille qui me plait. Enfin voilà,
je crois avoir tout dit. Le reste, c’est à vous de découvrir.

Signe Particulier: Hyperactif. Lorsque j’arrive dans un
nouveau lieux, je couvre mon identité en me faisant passé pour un simple
commerçant.

Histoire (25 lignes minimum):
Prochains post

Test RP:
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Shinkirou Nemuru

Shinkirou Nemuru



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Âge Perso: 22

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MessageSujet: Re: Nemuru, l'assassin de la paix   Nemuru, l'assassin de la paix Icon_minitimeVen 24 Avr - 0:21

Histoire:

Part One

Mon histoire, ou plutôt mon
épopée, commence il y a un peu plus de vingt ans, dans le pays de la foudre.
Contrairement à beaucoup, j’ai eu une vie assez facile. Je suis né avec une
cuillère en argent dans la bouche. La demeure familiale était, et est toujours,
immense. Ma mère a fait fortune en inventant une nouvelle drogue de combat.
Elle n’était pas que de combat. Sous forte dose, elle avait les mêmes effets
que le pavot. Alors forcément, les jeunes se la sont arrachée. Chaque pilule
produite rapportait de quoi salarier la nourrice et de me nourrir pour deux
jours. Sachant que plus de cent pilules se vendaient par jour, plus besoin de
parler en décimale. Mon père était un ninja supérieur, au village de Kumo. Lui
aussi ramenait un sacré pactole à la maison. Il était fort dynamique, entraîné,
et doué dans son domaine. On le demandait pour les missions les plus
dangereuses ou les plus longues. Généralement, ces missions étaient bien
payées.

Ainsi donc, j’ai vécu sous un toit en or, j’ai été bercé par
l’amour de mes parents, dans le bonheur total quoi. Ne croyez pas que cela
s’est arrêté soudainement, suite à un décès ou quelque chose du genre. Oh non. Tout
a été rose. J’ai appris à marcher, à parler, à manger seul…Ouais, une vie
super. Rapidement, mes parents ont vu que je n’étais pas un enfant comme les
autres. J’avais un besoin constant d’activité. Et sitôt que quelque chose
m’intéressait, impossible de m’en décrocher. Depuis tout petit, je suis un
passionné de la nature. Arbres comme animaux. Je n’étais même pas encore à
l’école, que je connaissais déjà le nom d’une dizaine d’arbres et une
cinquantaine d’animaux différents, et ce, à l’âge de 4 ans. Il m’arrivait même
d’épater mes parents avec ces bases de connaissance.

Vers cinq ans et demi, mes parents m’ont inscrit à l’école.
Pas l’école ninja. L’école normale. Ils savaient que j’avais des
prédispositions pour devenir ninja, mais ils ne voulaient rien m’affliger. Ils
voulaient que je fasse mes propres choix. Je n’aimais pas l’école. Je n’y
apprenais pas grand-chose, et c’était trop facile. Je m’ennuyais à mourir. Mais
par curiosité j’ai demandé à finir l’année. Je ne sais pas pourquoi. Je n’y
avais rien à gagner. Mais ca ne fut pas une année de perdue. Avec cette école,
j’ai appris à lire, à écrire, les math, un peu d’histoire, et les bases en
géographie.

Mon entrée dans le monde ninja ne s’est pas trop mal passée.
J’étais nerveux, comme n’importe quel enfant de six ans. Au début je ne voulais
pas y aller. Mon père m’a convaincu de lâcher le châssis de la porte avec un
doigté assez sympa. Il m’a montré ce que je pourrai apprendre avec un kunai. Il
l’a fait voltiger dans tout les sens, à travers chacun de ses doigts. Ce qui
m’a laissé sur place, c’est le final. Il l’a jeté en l’air, et a laissé tomber
la pointe sur son doigt. Tout ca, dans un parfait équilibre. Bluffé, je rêvais
de pouvoir faire pareil. Je suis donc allé à l’académie ninja sans faire
d’histoires. Pour un premier jour, cela s’est déroulé sans trop de problèmes.
Ca a surtout été du bla-bla inutile, des présentations longues comme les livres
religieux, et des récréations plutôt courtes.


Les semaines suivantes me parurent tout aussi ennuyeuses. Je
n’apprenais pas beaucoup. Et c’est là que les ennuis ont commencés. Je n’étais
pas un enfant très sociable. Je n’avais aucun ami. J’essayais de jouer avec les
autres, mais ca se passait assez mal. J’étais la bête noire de tous. Pendant
les jeux, et souvent dans les gamineries comme cache-cache, on me frappait
violemment lorsqu’on me trouvait. J’étais d’ailleurs recherché en premier. Je
rentrais à la maison avec des bleus sur tout le corps, et j’expliquais à mes
parents que j’avais fait une mauvaise chute en imitant une cascade vue dans un
film, ou que j’étais trop fatigué à l’heure du cour de taijutsu. Ils me
faisaient confiance, bien évidemment. Au début je me laissais faire, et comme
un idiot, je continuais d’essayer de jouer avec les autres. Les professeurs ne
se doutaient pas que mes camarades me martyrisaient. Au fond de moi, je me
disais qu’ils étaient jaloux. Mes parents étaient riches, et j’avais toujours
ce dont j’avais besoin. Je n’étais pas pourri gâté, mais les autres enfants le
pensaient.


À force de me prendre des échecs dans la gueule, ainsi que
les poings de mes camarades, j’en ai eu marre. J’ai stoppé les frais. Je
suivais les cours normalement, même si cela m’ennuyait, et je restais seul lors
des récréations. Pour éviter de me faire attraper à la sortie, je restais
quelques heures de plus sur le terrain d’entraînement, à l’arrière de
l’établissement. Mais mes efforts ne suffirent pas. Voyant qu’ils perdaient de belles
occasions de me frapper, les élèves de ma classe profitaient des cours de
taijutsu pour me refaire le portrait.


Comme je commence à en avoir marre de raconter cette partie
de ma vie, je vais faire un saut de quatre ans.


À ce moment je devais avoir dix ou onze ans. Lassé d’être la
victime de service, j’ai arrêté de me laisser faire. Avec ce que j’avais appris
en cours, j’étais capable de me défendre. Alors qu’une brute essayait de me
faire mal avec son énorme poing intimidant, j’ai mis en pratique ce que j’ai
appris…et je lui ai cassé le poignet. C’est là que les ennuis ont commencés.
Les professeurs ne me reconnaissaient plus, et les sanctions que je me prenait
étaient plutôt lourdes. Style, nettoyer les toilettes de l’établissement, ou
encore récurer la salle de classe à la brosse à dent. C’est assez spécial.
J’aurai du plus l’ouvrir avant. Ca m’aurait fait rire de voir mes tortionnaires
récurer les toilettes. Je leur aurai laissé un cadeau juste avant, comme eux le
faisaient. Enfin bref. Humain avant tout, quelque chose m’incitait à reprendre
le flambeau de la brute. Ce sentiment de force et de pouvoir…C’est dingue ce
que ca fait du bien. Alors j’ai continué. J’ai rendu la monnaie de leur pièce.
Même si je me faisais choper par les enseignants, tant pis, je continuais.
Après l’école, suivaient les punitions de mes parents. Elles étaient déjà moins
contraignantes et moins ennuyeuses. Selon eux, ce n’était que temporaire.
S’ensuivit une longue conversation assez traumatisante, avec mon père. Comme si
j’étais en âge de comprendre tout ca. Je n’ai pas prêter plus d’attention que
cela à ses conseils, même s’ils m’auront servis plus tard.


Même si je traumatisait certain de mes camarades de classe,
je restais toujours une victime à frapper pour d’autres, beaucoup plus fort et
expérimentés que moi. Un jour, alors que je m’étais pris une sacrée trempe, je
me suis recroquevillé dans un coin sombre, pour pleurer. La vie était injuste,
selon moi. Je détestais l’école. Je n’avais pas d’amis. J’étais seul. Celui à qui
j’avais brisé le poignet est alors venu vers moi pour me narguer. Je n’ai pas
vraiment compris ce qui s’est passé. Quand j’ai relevé la tête, le garçon a
écarquillé les yeux, et s’est mit à hurler, en tenant sa tête entre ses mains.
Il gesticulait dans tout les sens, en hurlant comme un cochon qu’on égorge. Il
se roulait par terre, en pleurant et en criant. Il était tout rouge et ne
cessait de me crier d’arrêter. Je faisais quoi ? Il s’est alors emparé
d’un couteau de lancer et à commencer à presser la pointe sur sa tempe.
« Sors de ma tête ! » hurlait-il. Avant qu’il ne soit trop tard,
deux professeurs sont arrivés en courant, alertés par les cris. Sitôt qu’ils
eurent touchés le garçon, le silence est revenu. L’un d’eux a emmené le garçon,
alors que l’autre est resté avec moi. Il m’a demandé ce qu’il s’était passé, et
je lui ai répondu que je n’en savais rien. Je lui ai expliqué ce que j’avais vu
et c’est tout. Il m’a alors envoyé chez le professeur général. J’avais peur. Je
ne comprenais rien. Puis mes parents sont arrivés avec une tête jusque par
terre. Ils sont d’abord entrés seul dans le bureau du directeur. Quelques
minutes plus tard, j’ai suivi le pas. Dans cette pièce blanche, on m’a annoncé
que j’étais renvoyé de l’école, pour usage abusif de technique ninja sur un
élève. Je ne me souviens pas avoir appris une telle technique. Ma mère pleurait
ce jour là.

Quelques jours plus tard, après que tout le monde se soit
remit de ses émotions, mon père et ma mère sont venus me voir dans ma chambre.
Ils m’ont demandé ce qu’il s’était passé, puis m’ont posé tout un tas de
question bizarres. Si j’avais mangé du chewing gum à la menthe, si j’avais fait
un geste en particulier. Ils ont tiré une drôle de tête. Mon père m’a alors
expliqué l’histoire de la famille. Un truc à coucher dehors, mais j’ai retenu
que dans notre famille, on avait des habilités au genjutsu. Des techniques que
nous seuls savions maîtriser. Et que chacun avait sa façon de procéder. Mon
père, lui, était capable de plonger quelqu’un dans un genjutsu en ouvrant un
briquet d’une façon spéciale. Moi, c’était avec mes larmes. Il m’a dit que je
ne pourrais aller à l’examen final de l’académie tant que je n’aurai pas appris
à contrôler ce pouvoir si anormal. Donc, dans les semaines qui ont suivit, mon
père m’a endurci. Il m’a dit les pires choses, m’a frappé de toutes ses forces,
pour que je contrôle mes larmes. Au bout de cinq semaines, j’arrivais à les
retenir suffisamment bien, à sa convenance.

Le directeur a alors accepté que je retourne à l’académie, le temps de
passer l’examen final pour devenir genin. À mon retour en classe, tout le monde
semblait avoir peur de moi. Personne n’osait s’approcher de moi, et les
professeurs agissaient différemment avec moi. C’était assez chouette d’être
craint par tout ceux qui avaient l’habitude de me frapper. Mais je n’ai pas
prêter plus d’attention que cela. J’ai fait mes bunshin no jutsu, et je suis
sorti de la salle de classe avec un chouette bandeau. Il ne m’allait pas, alors
je ne le mettais que pour les moments formels, comme la présentation de la
promotion au Raikage, les inscriptions au bureau de demande d’équipe, et la
paperasse à remplir. C’est ennuyant de devenir genin, et ca ne s’arrange pas au
fil des grades. En passant, le garçon qui avait vu mes larmes était à l’hôpital
ce jour là. Il y restera la moitié de son enfance. Je l’ai rendu fou, à ce
qu’il paraît.


Dernière édition par Shinkirou Nemuru le Ven 24 Avr - 0:29, édité 1 fois
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Shinkirou Nemuru

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MessageSujet: Re: Nemuru, l'assassin de la paix   Nemuru, l'assassin de la paix Icon_minitimeVen 24 Avr - 0:23

Part Two

Me voilà donc genin. La vraie vie de ninja pouvait
commencer. Enfin, c’est ce que je croyais. L’équipe de ninja était composée
d’un juunin supérieur, un ancien membre des force spéciale, pour nous faire
office d’enseignant et de capitaine d’équipe. Par chance, j’étais avec deux
filles. Par chance, j’entends bien sûr le fait qu’elles ne me chercheraient pas
sans cesse, et ne me frapperaient pas. L’une d’elle était horriblement timide,
et osait à peine prendre la parole. L’autre était plutôt sympa. Je n’ai pas
réellement cherché le contact. De toutes façons, avec ma fierté légendaire, je
pensais que je ne resterai pas genin très longtemps.

Les première missions étaient, passez moi l’expression,
chiantes. Jardinage, promener des chiens, faire la sécurité aux bars et boites
de nuit… Rien d’exaltant. Entre-temps, on avait quelques entraînements avec
notre sensei. Assez exigeant, on devait rester sur le terrain, tant que l’on
n’avait pas totalement passé ses épreuves bidonnes. L’une d’elle consistait à
repeindre une palissade de vingt mètres de long en moins de cinq minutes. Et
elle devait être totalement repeinte. Si c’était raté, on changeait de couleur,
et on devait recommencer. Au final, ca nous servait. Ca nous permettait de bien
comprendre les ordres et indications données, et de suivre une stratégie
d’équipe. Je l’ai toujours pris pour un vieux fou, ce chef d’équipe.
Évidemment, je suivais des cours avancés avec mes parents. Mon père
m’enseignait l’art du combat aux armes blanches, et avec ma mère, j’apprenais
les bases de l’anatomie et des premiers soins. Ca, ca me branchait. Et c’était
moins stupide que de repeindre une palissade. Beaucoup plus exaltant, oui.


Quelques mois plus tard, l’examen chuunin allait débuter.
Selon mon père, et mon sensei, j’étais fin prêt à le passer, et à devenir un
ninja moyen. Malheureusement, ca n’était pas le cas pour la fille timide. Ses
capacités au combat étaient assez limitées. Mais elle était nécessaire au
groupe. À force de persuasion, elle a accepté de nous suivre dans l’examen. Ce
dernier devait se dérouler à Kiri. Pour s’y rendre, on a pris le bateau. Ce
n’est pas le moyen de locomotion que je préfère, et j’en garde un sale
souvenir. Sur le voyage, j’ai appris qu’avec le chakra, on pouvait marcher sur
l’eau. J’aurai aimé l’apprendre un peu plus tôt. Enfin voilà. En gros le voyage
était pénible, et je l’ai passé sur le ponton, appuyé sur la rambarde, à
nourrir l’océan et les poissons avec mon petit déjeuner. J’étais bien content
quand on a accosté à Kirigakure no satô. Dans ce village, malgré les tensions
politiques, c’était la grande fête. Des échoppes bordaient l’entrée, et une
foule nous accueillait. La plupart des enfants étaient sortis, et un nombre
colossal de ninja servait de garde. Les petits brigands étaient aussi de la
partie, profitant de la naïveté de quelques touristes venus pour l’occasion.


Des maisons nous avaient été prêtée généreusement pour passer
le mois durant lequel nous allions profiter de l’hospitalité du village de la
brume. Nous n’avons eu que deux jours pour récupérer du voyage et de décider
d’une stratégie pour différents cas de figure. L’esprit d’équipe de notre
groupe n’était pas très poussé, aussi on a simplement profité du village et des
restaurants. L’examen débuta finalement.


Il y avait beaucoup de prétendants, et énormément de ninja
beaucoup plus âgés que moi. À coté d’eux, je me sentais comme un génie. Il est
étrange de voir des genin âgés d’une vingtaine d’année. Enfin bref. La première
tâche était comme partout d’après certains plaignants. Une épreuve écrite assez
bizarre. On nous a donné un questionnaire à remplir avec des questions bien
hors de la portée de simples genin. Les indications de l’examinateur étaient
assez étranges aussi. En lisant les questions, je n’ai eu qu’une envie :
Ne rien faire et me reposer sur les résultats de mes équipiers. J’ai mimé le
fait de travaillé un peu, laissant l’examinateur sur le cul, comme on dit, j’ai
retourné ma feuille, et je me suis endormi sur mon banc. Quelle insolence me
direz vous, mais il faut bien donner l’illusion. La première impression laisse
toujours des marques, et passer pour un véritable génie était une première
impression assez marrante. Je sentais les regards écrasants dans mon dos
pendant mon sommeil. Quelques minutes plus tard, l’examinateur me réveilla en
sursaut avec un grand cri. Il expliqua qu’aux dix dernières minutes il nous
donnerait l’ultime question. C… il m’avait tiré des bras de Morphée juste pour
ca. Je n’aime pas qu’on me réveille. Ne pouvant plus me rendormir, j’ai écouté
les voix renvoyer les genin ayant échoué. Aux dix dernières minutes, la dixième
question fut posée. C’était ridicule. C’était de la torture morale. À moitié
endormi, j’ai rien écouté, et j’étais assez confiant. Certains sont sortis de
la salle, laissant ceux étant resté « qualifiés » pour la seconde
épreuve.


Tout à fait entre nous, ce que j’avais marqué sur ma feuille
était du pur foutage de gueule comme on dit. Je n’avais répondu qu’à deux
questions. La première, j’avais écrit que ma religion m’interdisait de
divulguer de tels propos sur une feuille. La seconde réponse disait que ce
genre de question n’avait rien à faire sur un tel questionnaire. Depuis
quelques temps j’étais frappé d’une arrogance et d’une impertinence effroyable.



Vint l’heure de la deuxième épreuve qui durerait pas mal de
temps. Cinq jours nous avaient été donnés pour la réussir. C’était une sorte de
chasse au trésor. Nous devions rapporter cinq objets assez difficiles à
trouver. Deux étaient dans le village, dont un qui nous servirait d’indice pour
trouver la suite des opérations. Ensuite c’était assez obscur. Seuls dix
exemplaires de chacun de ses objets étaient disponibles. Nous étions trente et
une équipes. La chasse débuta à treize heure trente pétante. Dès que l’heure
sonna, toutes les équipes se dispersèrent. Nous avions donc cinq objets à
retrouver. Le premier était une cloche en bronze datant de minimum trois cents
ans. Le second, un bouton de porte avec le typer et les dimensions détaillées
entre parenthèses. Après acquisition de ces objets, on a compris qu’il fallait
ce rendre près d’un temple et de trouver une entrée secrète ou quelque chose
comme cela. On a passer toute l’après midi et une partie de la soirée à
chercher un foutue entrée secrète près d’un foutu temple. Mais on a réussi
quand même. Eh ouais, j’en serais pas là aujourd’hui si une stupide entrée
m’avait fait raté un examen aussi important. L’entrée donnait dans un
souterrain ou je ne sais quoi, parcourant toute la ville. En tout cas, ca ne
ressemblait pas à des égouts. C’était vaste, ancien, poussiéreux, et éclairé
par quelques torches disposées sur les murs. Les objets suivants étaient :
Une rose rouge…Je me demandais comment on allait trouver ca dans un souterrain.
Ensuite, il fallait trouver une plume spéciale, et finalement, une clef pour
entrer dans la salle principale.


On a passé près de quatre jours pour tout trouver. On
profitait aussi des dons des membres de l’équipe pour en supprimer d’autres de
la route, en leur volant leurs acquisitions. Nos dons mis en commun nous ont
permis d’éviter tout affrontement. On a du bol sur ce coup là, parce que les
autres équipes semblaient plutôt fortes.


À la fin de cette épreuve, il ne restait plus grand monde.
Juste trois équipes. Neuf ninja. Dans la salle principale, on nous convia à
nous présenter à l’arène de Kiri, dans deux semaines, pour un tournoi. Ca ne
m’a pas enchanté. Le tirage au sort non plus d’ailleurs. Je suis tombé sur une
fille de cinq ans plus âgée que moi, et maniant mieux le ninjutsu. Je n’aime
pas me battre contre des filles. Puis en plus, si elles sont plus fortes que
moi, encore moins. Ca fout un sacré coup à mon amour propre. Je ne suis pas
spécialement macho, mais j’ai un certain orgueil plutôt bien développé. Même
trop. Bref. Les deux semaines sont vite passées, sans que je puisse trouver la
moindre information sur mon adversaire ou une simple stratégie. L’improvisation
serait donc de mise. L’heure du combat sonna. Fort heureusement, j’étais le
premier. Je n’ai pas envie de détailler ce combat, qui est une de mes premières
défaites officielles. Mes genjutsu foiraient à chaque fois, où je n’avais pas
l’occasion de les utiliser. Donc j’ai perdu, suite à un combat d’entrée qui a
levé les tribunes. Même si la foule était en délire, c’était moins drôle pour
moi. Les combats qui suivirent étaient tout aussi spectaculaires. L’un des
prétendants au poste de chuunin arrivait à cracher de l’eau pour utiliser ses
techniques Suiton. Pour un aspirant ninja, ca relève du génie. Mes coéquipières
n’ont pas passé le second tour, elles sont tombées sur plus forts qu’elles. On
a quand même dû rester sur cette île jusqu’à la fin des festivités. Le tournoi
s’est achevé sur un match nul, mais fort impressionnant. Les finalistes
méritaient amplement le grade chuunin.


Le retour était comme à l’allé : J’ai encore nourris
les poissons avec mon petit déjeuner. Voilà pourquoi je déteste le bateau.


Dernière édition par Shinkirou Nemuru le Ven 24 Avr - 0:28, édité 1 fois
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Shinkirou Nemuru

Shinkirou Nemuru



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MessageSujet: Re: Nemuru, l'assassin de la paix   Nemuru, l'assassin de la paix Icon_minitimeVen 24 Avr - 0:27

Après cette cuisante défaite, j’ai commencé à me poser des
questions sur ma force. Pourquoi je n’ai pas été capable de battre cette
fille ? Je me sentais faible et inutile, comme lorsque j’étais en
académie. Comme si je n’avais pas progressé depuis ce temps là. Je suis tombé
dans une légère dépression à cette époque. Dépression qui va pourrir mon
existence pendant un long moment. Je restais enfermé dans ma chambre. Je ne
sortais que pour les nécessités naturelles et faire quelques corvées. Ca ne
s’est pas arrangé quand ma mère a dû arrêter de travailler au laboratoire
pharmaceutique. Le laboratoire avait fait une énorme chute boursière suite à un
vol de substances. Il fallait plusieurs millions pour tout remettre en état, et
cela était impossible. Le labo appartenait à l’état, donc on ne s’est pas
retrouvé à la rue, fort heureusement. Mais ma dépression et le stress de ma
mère envenimaient nos rapports. Je n’aurai jamais cru que cela pouvait se
produire, mas c’est arrivé. J’étais à bout de nerf, et ma mère venait de
m’engueuler pour une raison ultra futile. Fragile en ce temps là, j’ai été
verser quelques larmes dans ma chambre…Quand elle est entrée. J’ose à peine
imaginer ce que cela fait de ne pas pouvoir voir son enfant pleurer et être
impuissant face à ce cas de figure. Cela doit être horrible. Mais pas autant
que de voir d’horribles images hanter sa tête, envoyées par les larmes de son
enfant. Sitôt qu’elle me vit, elle se mit à hurler, en se roulant par terre.
Mon père est arrivé dans la seconde, alors que moi je m’étais caché dans un
coin de ma chambre. Maman n’étant pas du clan Shinkirou, elle est plus réactive
et sensible à nos genjutsu. Père a utilisé un Kai pour chasser les images de la
tête de maman. Je me sentais monstrueux. J’étais un monstre.


Après que ma mère se soit un peu remise, je suis allé la
voir, pour lui dire que je ne voulais pas lui faire de mal, et que j’allais
partir. Elle m’a juré que ca n’était pas grave, mais pour moi, si. Torturer sa
propre mère est impardonnable. Père était déjà au courant. Alors j’ai pris un
sac, un peu d’argent, et je suis parti de la demeure familiale. J’étais assez
jeune, il faut l’admettre. Treize ans si je me souviens bien. Je connaissais un
peu les conséquences que cela aurait. Je ne pourrais plus me reposer sur le
fric de mes parents, et je serais considéré comme un déserteur. Mais c’était
mieux pour tout le monde. Donc j’ai quitté le pays de la foudre avec un petit
sac et de douloureux remords sur le dos.

J’ai voyagé pendant près de six mois avant de trouver un
village tranquille, dans le pays du feu. C’était un grand village, toujours
fort animé, et où la vie était plutôt facile. Je me suis offert un petit
appart, payé à moitié. Avec un arrangement avec le propriétaire, je pouvais
payer en plusieurs fois. Je me suis donc mis à la recherche d’un travail assez
sympa dans la ville. C’était dans un bar. La journée, ils accueillaient les
mineurs et servaient des sodas, alors que le soir, la clientèle changeait
radicalement. Voleurs, assassins, filles de joie, parieurs, joueurs, voyeurs,
pervers, mercenaires, alcooliques…Tout ce charmant petit monde faisait de la
partie. Et ils ne sont que le rez-de-chaussée de la clientèle malsaine que l’on
croisait la nuit tombée. Il m’a tout de même fallu quelques mois de dur labeur
avant d’avoir la confiance du patron. Cette confiance acquise, j’ai pu
travailler la nuit. Le travail n’était pas déclaré, mais le boss était sympa,
et on s’était mis en de bons termes dès le début. C’est grâce à ce travail que
ma vie allait sérieusement changer. Mes compétences de ninja, et
d’illusionniste me permirent d’avoir le poste de videur secondaire. Lorsqu’il
fallait des bras supplémentaire pour sortir une charogne à l’œil trop baladeur
à coups de pieds aux fesses, j’entrais sur scène. Un soir, alors que j’employais
cette technique de « prise par le col, et jette dehors », un homme
avait un regard intéressé. Dans ce bar, il faut savoir se montrer ferme. Je
suis donc allé le voir pour savoir ce qu’il regardait comme ca. En guise de
réponse, j’eus des éloges à ma force. Il flattait mon ego sans aucun scrupule.
J’aurais du comprendre à ce moment là que quelque chose clochait, mais ce vieil
homme était fort éloquent. On a continué à discuter pendant plusieurs heures,
entre chaque commande. En fin de nuit, il m’a fait trinqué avec lui.


Le lendemain, je me suis réveillé au paradis. J’étais dans
un magnifique jardin, aux fleurs colorées, à la lumière chaleureuse, orné de
coussins confortable, et de tables maculées de viandes et de plats délicieux.
Des dizaines de servantes – hyper jolies – m’accueillirent, en se dandinant, et
en me massant de toutes parts. J’étais au paradis. Et j’en ai profité. J’ai
mangé à m’en faire éclaté la panse, j’ai bu jusqu’à plus soif, j’ai dormi
jusqu’à n’en avoir plus besoin pour l’éternité. Étant encore un peu jeune, je
n’ai pas profité du corps des jolies demoiselles… Je me suis réveillé le
lendemain, chez moi, dans mon lit. Ca n’était qu’un rêve…Enfin je croyais. Quand
je suis allé au travail, mon patron m’a engueulé parce que je n’étais pas venu
travaillé la veille. J’ai essayé d’y comprendre quelque chose, mais ce qui m’a
mit sur la voie, c’est l’usé de la dernière fois. Il a commandé un verre et
quand je suis allé le servir, sa façon de parler avait changée. Il m’a dit
« Si tu veux revoir ce que tu as vu, fais ce que je te dis de faire. Le
paradis est à portée de main, ne le laisse pas s’en aller. Réfléchis y. »


Voilà quelque chose de bien étrange. Était-ce réel, ou
n’était-ce qu’un rêve ? J’ai passé la journée à cogiter là dessus, négligeant
même mon travail. Le patron me l’a d’ailleurs rappelé plusieurs fois. À la fin
de la journée, j’ai accepté la proposition du gars. Il avait réussi à me mettre
en confiance. Et puis c’était chouette de savoir qu’on pouvait être utile à
quelqu’un.


Le travail qu’il me demandait était déjà moins drôle. Après
un entraînement, je devrais assassiner pour son compte, des personnes faisant
de l’ombre à ses affaires. Affaires qui étaient louables. Selon lui, si l’on
éradiquait les personnes voulant la paix, cette paix viendrait d’elle-même. Il
fallait suivre son discours pour bien comprendre. Moi-même je n’ai pas tout
suivit, mais comme je pouvais me rendre utile, servir la bonne cause, et revoir
le paradis sur terre, j’ai accepté. Et puis, je ne reviens pas en arrière. Je
n’étais pas seul dans son affaire. Il m’a donc assigné un assassin bien calé
dans son domaine pour m’apprendre les principes et les fondements de la
« société ». Cet assassin m’a aussi appris les techniques de bases de
l’assassinat. Un entraînement qui durera quand même un an. À son terme, j’étais
devenu un puissant guerrier maniant les armes comme pas deux. J’en avais toute
une panoplie dans mon grand manteau noir de la fraternité. Couteaux, arbalète
de poings, lames cachées, fumigènes, et un katana que j’ai forgé moi-même.
J’avais la classe. Je me suis donc mis à la tâche. J’ai tué pour le compte de
Furuhon sama. Au fur que je tuais, j’en apprenais plus sur mon maître. Ce n’est
qu’après un an que je compris que je ne servais pas les intérêts de l’humanité,
mais les propres intérêts d’un vieux fou. Il m’avait manipulé, comme il a
manipulé tant d’hommes et de femmes. Je n’ai pas supporté de me faire avoir
comme ca. Il avait abusé de ma confiance pour me faire commettre d’horribles
meurtres. Il m’avait rendu plus fort, ca oui, mais seulement à travers les
armes et les muscles. Mais mon esprit s’était fait dominé par des mots et des
rêves ridicules. Haineux, je suis retourné voir mon maître pour lui montrer
qu’il s’était trompé en me choisissant. Ses pouvoirs dépassant largement les
miens, j’ai usé de ce qu’il m’avait appris. Une puissante technique de genjutsu
suffit à le neutraliser pendant quelques secondes. Secondes que je mis à profit
pour lui séparer la tête du corps. Pour éviter de me prendre tous les assassins
qu’il avait manipulés précédemment, j’ai maquillé cette vengeance en meurtre
isolé. Personne ne m’a soupçonné. Et je suis retourné à ma vie normale. Enfin,
elle n’était plus réellement comme avant. Certains principes de cette fraternité
étaient restés dans ma tête. Avec les mots que Furuhon sama avait utilisé, je
voyais le monde sous un œil différent. Je regardais les gens que j’avais
côtoyés pendant des nuits sous un autre regard. Le monde n’était qu’un cloaque
corrompu, et personne ne semblait s’en soucier. Alors j’ai sortis mes couteaux
pour tenter de purifier cet univers. J’ai sortis mes larmes pour tuer les
personnes comme Furuhon, les manipulateurs égoïstes et corrompus. Une vie
écarlate.


Et puis elle est arrivée. Ah qu’elle était magnifique.
Akisa. Une magnifique blonde aux yeux azurés. Des jambes qui n’en terminaient
pas, une chute de rein à damner un saint, et une poitrine fort développée. Oui,
je suis obligé de donner ce détail, vu que c’est un peu grâce à eux qu’on s’est
rencontré. Elle marchait dans la rue en traînant un sac de patates bien trop
lourd pour elle. Et avec sa fierté, rivalisant avec la mienne, elle refusait
toute aide. Bien évidemment, les aides proposées n’étaient pas réellement de
bonne foi. Elle s’arrêtait tout les vingt mettre pour souffler un peu. J’en
viens à la poitrine. Elle avait beau être belle, elle lui démolissait le dos.
Et le sac de pomme de terre n’arrangeait rien. Je me suis donc décidé à
l’aidée. Sans rien lui dire, j’ai attendu qu’elle s’arrête, et je suis arrivé
derrière elle. J’ai soulevé le sac de victuailles, et je lui ai demandé où elle
devait les ramener. Je me souviens encore de la tête qu’elle m’a tirée.
Rhaaa ! qu’elle était mignonne avec son air ahuri.


J’ai ramené les patates à bon port, en la suivant de près.
Une beauté pareille, ca ne se lâche pas aussi facilement. D’ordinaire, je suis
incapable d’aligner deux phrases face à une fille dans mes goûts, peu importe
les circonstances ou le contexte. Avec elle, ca été un automatisme. Je lui ai
dit que pour me remercier, elle devait accepter d’aller manger une glace avec
moi. Je ne lui ai pas réellement laissé le choix. Pis j’avais mon charme à
cette époque là. Et donc autour d’une bonne glace, on a discuter pendant des
heures. J’en ai même oublié de manger ma glace. Et on a plus que sympathisé.
Elle m’a donné rendez vous le lendemain. Là, j’étais au paradis.


La nuit, je remplissais mon devoir de
« justicier », en faisant couler l’élixir de vie de mes semblables
qui le méritaient. Seulement, je ne le faisais plus pour moi, mais pour Akisa.
Une perle comme elle mérite de vivre dans un monde sain. À mesure de nos
rendez-vous, je sentais que quelque chose n’allait pas. J’avais l’impression
qu’elle me cachait quelque chose, mais son visage était toujours ensoleillé par
un sourire radieux. J’ai passé près de deux ans à ses cotés. J’étais vraiment
accro. Alors j’ai voulu demander sa main. Eh ouais, je suis allé jusque là.
Seulement, il y a eu un léger souci. Me présenter à ses parents. Elle avait un
comportement bizarre quand j’abordais ce sujet. Je que j’allais faire n’était
pas très sympa vis-à-vis d’elle, mais je l’ai quand même fait. Je suis allé de
moi-même chez elle, à l’improviste, rencontrer les géniteurs de la belle. Quelles
furent ma surprise…et ma colère. À peine j’eus passé le seuil de la porte,
j’assiste à un spectacle affligeant. Le père d’Akisa venait de la frapper d’un
coup de poing dans le ventre en lui hurlant dessus. Je n’ai pas chercher à
comprendre, et j’ai foncé, poussé par la rage. J’ai sauté à la gorge de ce
scélérat, je l’ai plaqué au sol, et je lui ai fait manger mon poing. Je lui ai
dit que s’il touchait encore à un cheveu de ma fiancée, il regretterait d’être
venu au monde. Cette menace ne plut pas à Akisa, et elle me demanda de m’en
aller. Je ne savais plus quoi faire. Mais j’ai compris pourquoi ma mère voulait
que je reste.


J’ai passé les jours qui ont suivit à essayer de trouver un
moyen pour qu’elle me revienne, et qu’elle me pardonne. Je lui ai envoyé des
fleurs, j’ai essayé de lui parler, mais elle ne me répondait pas. Ca fait mal
d’aimer. Alors bon. J’ai essayé de régler le problème à la source. L’amour me
rendait aveugle, et je ne devinais pas que j’allais devenir comme ceux que j’ai
traqué. Je me suis rendu chez Akisa et j’ai attendu que son père sorte. Quand
j’ai quelque chose en tête, je peux être d’une patience à toute épreuve. Perché
sur les toits, je surveillais la sortie de ma prochaine proie, ou une occasion
d’aller le tuer. C’est alors qu’Akisa et sa mère sont sorties. J’ai profité de
l’occasion pour entrer dans la maison et faire mon travail. Je suis rentré par
derrière, et silencieusement, je me suis approché de ma proie qui regardait la
télévision en étanchant sa soif avec une bière. J’ai essayé de m’approcher de
lui, mais en changeant de chaîne, il vit mon reflet dans l’écran de sa boite à
image. Il s’est relevé d’un bond en se retournant, et je lui ai sauté dessus.
Ma victime maîtrisée, j’ai sortis un couteau, et je lui ai laissé quelques mots
à l’oreille avant de lui trancher la gorge. C’est au moment où le liquide
sombre s’est échappé de son corps qu’Akisa est entrée, ayant manifestement
oublié quelque chose. Son sourire s’est effacé. Elle a soudainement hurlé au
meurtre, ne m’ayant pas reconnu. Rapidement j’ai plaqué ma main sur sa bouche
pour éviter d’alerter le voisinage. Lorsqu’elle vit mon visage, quelque chose
dans ses yeux s’est éteint, et une flamme s’est animée. Elle m’a mordu puis
frappé. Je n’ai pas écouté à partir de ce moment, tellement je regrettais de
l’avoir fait souffrir. Elle m’a hurlé dessus, en pleurant, et puis s’est
écroulée par terre, en sanglot. Les derniers mots que l’on s’est échangé :

-Je regrette de t’avoir fait souffrir.
-Et moi je regrette de t’avoir aimé…


On ne peut imaginer ce que cela fait d’entendre ca de la
bouche de la femme de sa vie. On parle d’un cœur brisé comme d’une image. Eh ben en fait, c’est vrai, et ca fait mal. Après ces mots, les larmes me sont montées aux yeux, et voulant éviter de faire pire, j’ai fuis. J’ai couru, encore et encore, laissant tout derrière moi. J’ai sans cesse voulu lui reparler, mais je ne voulais pas lui faire de mal. Ni me faire tuer ou pendre. Après cela, je me suis réfugié au sud est de Konoha, dans une ville illuminée par le jeu et les néons des hôtels. J’ai continué ce que je faisait de mieux : Tuer. Et dans cette ville, il y avait du travail. J’aime toujours Akisa, et si je tue, c’est pour elle. Ce n’est pas la meilleure façon de prouver son amour, mais c’est la seule manière que j’ai trouvée. J’ai continué comme ca pendant pas mal d'années. J'ai besoin d'amener cette paix. Je ne sais pas si je vais y arriver seul, et je ne sais pas comment faire autrement qu'en tuant, ce qui est assez paradoxal. Peut être que quelqu'un viendra me montrer la voie.
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Shinkirou Nemuru

Shinkirou Nemuru



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MessageSujet: Re: Nemuru, l'assassin de la paix   Nemuru, l'assassin de la paix Icon_minitimeVen 24 Avr - 0:32

Ne blâmez pas la syntaxe. Il y a manifestement eut un gros soucis avec le copier/coller depuis Word. Ca rend le truc tout moche avec des espaces aussi grands que le texte. J'ai essayé de modifier, mais ca ne me donne pas le résultat que je veux, donc j'ai laissé le principal sur table: LE TEXTE!!

Après, je ne sais pas s'il y a un village ou une organisation qui conviendrais à mon personnage, donc je laisse ceux ayant une âme de politicien faire les éloges de leur place ^^
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Lin Momochi
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MessageSujet: Re: Nemuru, l'assassin de la paix   Nemuru, l'assassin de la paix Icon_minitimeVen 24 Avr - 16:49

Hello et bienvenu parmis nous ! (T'es de SnS toi j'me trompe ? =3)

Tout d'abord : Magnifique, j'sais pas s'il y a beaucoup de fautes, trop absorbée par l'histoire xD C'est une belle fiche bien détaillée.
Dans la logique des choses, vagabond te serait aller comme un gant =3 , mais dans ce cas il faut voir avec Shigeru et Izaki vu que les inscriptions sont fermées.
Sinon il faudra choisir un village, mais moi-même n'arrive pas à voir lequel x3, à moins que l'un d'eux ne veuille bien d'un assassin ?_? *sort*
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Shigeru Tetsu
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MessageSujet: Re: Nemuru, l'assassin de la paix   Nemuru, l'assassin de la paix Icon_minitimeVen 24 Avr - 20:32

>>L'exception confirme la règle^^ validé.
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MessageSujet: Re: Nemuru, l'assassin de la paix   Nemuru, l'assassin de la paix Icon_minitime

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